Vendredi 4 mai 5 04 /05 /Mai 19:53
CHAPITRE II

A gentleman will walk but never run

 
I
LE VIF DU SUJET
 

Je n'en menais pas large. Il m'avait donc donner de menues instructions, dont le string porté depuis trois jours  transporté dans mon sac. Pas de petite culotte, d’habitude il impose à ces soumises une tenue mais trouvant que j'ai très bon goût il m’avait laissé choisir. Troisième et dernière instruction chatte parfaitement lisse, et il ne devait pas resté un poil j'allais être minutieusement inspectée... J'avais mis ma chemise blanche assez translucide et la cravate, un soutien-gorge noir très classe avec une légère dentelle blanche et des bretelles en pane de velours pourpres .Ma petite jupe grise et blanche d'étudiante, les portes jarretelles noirs ainsi que les bas noirs. Et mes bottes en cuir à talon aiguille. J’avais pour habitude quand je me maquillais de mettre mes yeux en valeur, mais je compris qu’avec lui il s’agissait plutôt de mettre ma bouche en avant. Cette bouche pulpeuse toute prête à accueillir sa bite. J’avais donc les yeux "charbonneux" c'est à dire très noir autour des yeux et qui se dégrade en gris jusqu'au blanc pailleté sur les paupières. Puis mes lèvres, rouge coquelicot, les offrant ainsi comme une fleur. J’étais habillée en noir et blanc, on ne voyait que ça : rouges et très brillantes!

Il m’invita tout d'abord à déposer mes affaires, s'inquiétant de savoir si j'avais fait bon voyage, me proposant quelque chose à boire.
Puis nous commençâmes . En premier lieu il me demanda de me donner le string. Je me dirigeai alors vers l’entrée la où était accroché mon sac. Il me suivit. Je farfouillai dans mon sac, je mis quelques secondes à le trouver, il fut patient. Pendant ces quelques interminables secondes j’eu le temps de me dire « et si je l’avais pommé ? Non reprends toi Deby ! ce n’est pas possible ! »Ouf il était là, au fond de mon sac, bien plié. Je lui tendis. Il me dit alors de l’ouvrir, là ou s’était logée ma mouille et lui tendre. Je m’exécutai, il se pencha alors sur l’entre jambe et la renifla pleinement. Puis il le récupéra le repliant. Il inclina légèrement la tête, remerciement à l’oriental :

« tu as une odeur très discrète. »

Il me pria d’ôter mes vêtements, enfin ma chemise mon soutient gorge et ma jupe. Je me tenais ainsi devant cet homme que j’avais vu pour la première fois à peine dix minutes auparavant, quasiment nue. C’était extrêmement stimulant. Et bien que je me sentais très impressionnée, les yeux baissés, les mains derrière le dos, comme la petite fille qui rentre dans le bureau du directeur, je me régalais de la situation.Il m'invita à m’asseoir enlevant la table basse en résine blanche,  me désignant un minuscule tabouret. Il m’ordonna d'écarter les jambes et m'exposa à quelle sauce j'allais être mangée... s'assurant que le programme était à mon goût. Il attrapa un collier en cuir et me fit signe de me lever. Au moment ou il glissa le collier sur ma nuque, à ce moment où sa main vint frôler ma peau un grand frisson me parcouru, mes yeux se fermèrent un peu, comme une chatte qu’on est en train de caresser. Il accrocha sa laisse à ce joli collier. Je devais maintenant m'allonger sur le dos sur une sorte de pouf(un gros coussin sur des pieds),jambes relevées, chevilles tenues afin d'inspecter la rigueur de mon épilation et ce à la lampe de poche s’il vous plait ! Il s'attendait à trouver quelques poils mais c'était sans compter sur le professionnalisme de mon esthéticienne et ma propre vigilance. Il fut satisfait. J’avais la tête penchée en arrière, la laisse passant sous le fauteuil, il gardait un pied dessus .J’avais une vision très limité de ce qui se passait autour de moi, je pouvais juste voir du coin de l’œil et ce vaguement par dessus mes lunettes ce qu’il sortit de son tiroir. C’était un outil aux allures gynécologiques, il avait l’intention de m’observer , comment dire…de plus près . Je ne voyait pas ce qu’il se passait, j’entendais juste de petits cliquetis , cela dura un bon moment ou le silence suspendait les secondes pour les répandre en minutes.

« Debout ! »

Je ne pu me redresser, son pied coinçait toujours la laisse, ma tête fut ramenée à son point de départ. Ce genre de détails me ravissait, à cette instant on ne pouvait pas la louper la petite chienne qui était en moi. Il lâcha la laisse, je m’exécutai.
Il me demanda d’enlever le reste, c’est à dire les bottes, les porte-jarretelles et les bas. Il me banda les yeux ,me bâillonna ,m’attacha les mains dans le dos et m’ harnacha, suspendue à sa mezzanine. Il profita longuement du spectacle .Pour moi c'était très grisant, complètement désorienté et complètement à sa merci...  Toute une kyrielle de questions eut le temps de me traverser l’esprit, mais ce dont je me souviens surtout c’est cette sensation étrange, un peu comme le moment qui précède l’inconscience lorsque l’on s’endort, cette impression d’être happée par le néant. Une fois qu’il fut repu de cette vision il me déharnacha, enleva le bandeau. Il passa ensuite deux bracelets en cuir à mes chevilles afin de me les attacher l'une à l'autre et me promena ainsi, tenue en laisse dans son appartement. Ce n’était pas aisé pour moi d’avancée ainsi entravée. J’évoluais à petits pas, suivant en bonne chienne obéissante les pas de mon très cher Maître.


Il attacha ensuite mes poignets en hauteur, cordes et mousquetons tenus aux barreaux de sa mezzanine. Il libéra mes jambes afin que j’en pose une sur le tabouret de bar qu’il venait d’approcher. Je devais me tenir bien cambrée lui tendant mon petit cul de salope, mais mes mains étaient trop hautes, j’avais beau tenter de me cambrer je ne pouvais pas :

« Cambre toi plus ! Mais peut-être ne peux-tu pas ? je vais descendre un peu tes poignets. »

Il décrocha mes bras, fit coulisser un peu le nœud afin que je me retrouve à bonne hauteur . Je pouvais alors me cambrer un maximum, comme il le désirait. J’entendis claquer derrière moi le gant de latex sur sa main . C’étais l’heure de me faire remplir au plug. Cela faisait des années que je ne m’étais rien pris dans le cul à l’exception d’une fibre optique à l’occasion d’une coloscopie, j’étais sous anesthésie général je n’en ai pas gardé un souvenir ému ! J’angoissais un peu. Mais il pris tout son temps  pour ne pas me brusquer, à ma grande surprise je trouvai ça plutôt agréable, voir même très agréable. 
Quand cela fût fait il me faillais passer à l'action, il s’était peut être rincer l’œil mais il ne s’était pas vider les couilles. Néanmoins il tenait à parfaire mon éducation, il me diffusa une petite vidéo: comment une bonne soumise se doit de sucer son Maître. La leçon terminée il me dit :

 « au boulot!!! »

Me voilà donc agenouillée, les mains à nouveau attachées dans le dos  ,bâillon ôté évidement, lui était assis dans son fauteuil. Je me suis appliquée à le sucer comme je sais si bien le faire n'oubliant pas évidemment d'ajouter à ma "technique" les détails noter dans la vidéo comme bien enduire la queue de salive. Mon dévouement l'a manifestement touché car j'ai une droit à une bonne séance d'articulation, répétant tant bien que mal, la bouche pleine , les phrases salaces qu'il me dictait. Attention il fallait que ce soit un minimum compréhensible sinon j'avais le droit de répéter jusqu'à ce qu'il soit satisfait. Il m'enfonçait aussi régulièrement la queue jusqu'aux couilles, maintenant ma tête contre son bas ventre, tandis que moi je m'efforçais de tirer la langue au plus loin afin de venir les lui lécher le plus généreusement possible(ma capacité buccale m'étonne d'ailleurs quelque peu des fois, comme quoi ça sert à quelque chose d'avoir une grande gueule!!!).

Sa pine bien gonflée enfoncée dans ma bouche prête à exploser, il se retira , disant "stop" repoussant ma tête, il n'en avait pas fini avec moi...il me détacha les poignets me laissant tout de même les bracelets :

"A quatre pattes pétasse!",je m'exécutai .

Il me retira doucement le plug, le manipulant avec habileté,  ce qui m'arracha quelques gémissements. J’avais été une parfaite soumise, pourtant il allait me fesser, pour son propre plaisir. Il m'installa sur le ventre ,sur ses genoux. Puis vint me frapper l’arrière train. Cela faisait des années que ce ne m’était pas pris une telle raclée ! Quand j’y pense la seule fessée que j’ai jamais reçu de ce niveau là c’était en primaire, mon Maître d’école, un homme sévère mais juste, m’avait surprise en flagrant délit de triche durant une dictée, j’avais eu droit à une bonne punition et une bonne fessée pantalon sur les genoux, et comble de l’humiliation devant toute la classe. Une fois les fesses bien rouges  et échauffées il me somma de me mettre à quatre patte afin de m'enculer. Mais cela ne dura pas très longtemps. Je ne compris pas vraiment pourquoi, peut-être était-ce la vue de ma petite chatte parfaitement lisse et trempée qui était trop tentante, probablement était-ce complètement autre chose :

 « debout!, puis récupérant le bout de la laisse

 –hum, je vais te baiser cette chatte de salope. »

Il me fit monter les escaliers. M’installa à quatre pattes dans le lit et me réintroduit le plug qui cette fois ci rentra très facilement, j’en fut totalement surprise. Il m ’allongea sur le dos jambes relevées et écartée et se mit en effet à me baiser. Les choses lui échappèrent un instant , un instant ou il n’était plus question d’humiliation, de domination, un instant emprunt de tendresses, de douces caresses, juste un court instant qui me sembla se figer dans le temps. Mais cela ne dura pas! Il repris ses esprits me confiant que tout ceci n’était pas prévu. Il s' assit sur un fauteuil installé à l'étage, moi à ses pieds :

"Lèche moi les pieds!"(je tiens à préciser que c'est un homme à l'hygiène impeccable car je ne suis pas fétichiste du pied et m'y serait refusée s'il en avait été autrement !)Je m’exécutai, bizarrement je ne suis pas sûre d’avoir été bien performante, autant j’ai une grande expérience de la pipe autant lécher les pieds était assez nouveau. Il entrepris alors de m'attachée aux barreaux de la balustrade, assise jambes écartées. Il   sortit un gros gode de son emballage. Il était très réaliste ,avec de grosse nervures, un gros gland et une bonne paire de couilles. Il me l’approcha du visage, souriant me disant :

« C’est quand même beaucoup mieux qu’une courgette n’est ce pas ?

-Oui, souriais-je. »

Après l’avoir habillé, et couvert de gel , il me l'enfonça au fond de la chatte ,au maximum. Il me présenta sa queue bien raide afin que je le suce, ne se privant pas de me faire remarquer:

"t'es bien remplis là hein?" je lui répondis 
-oui
-comment j'ai pas bien compris ? je répétai

-oui je suis bien remplie" du mieux que je pu ,sa bite gonflée qui se branlait dans ma bouche .

Le gode était assez large, et se frottait au plug. J’étais en effet tellement comblée que cela commençait à me gêner. Cela étant largement supportable je ne voulus pas le déranger tout de suite. J' attendis que la sensation fût vraiment très désagréable avant de lui demander s’il pouvait le retirer un peu :

" Bien sur mais on demande s'il vous plait!»

Je réitérai ma question n’oubliant pas cette fois de demander s’il vous plait. Il retira complètement le gode, je fus soulagée. Il se remit à se masturber ,claquant sa bite sur mes lèvres. Au bout d’un moment il me dit : 

«  je suis assez long à venir en général ,mais pas autant, tant pis nous reprendrons plus tard. »
Je me demande encore si ce n'était pas là une autre forme de supplice. En effet ayant eu une sexualité hyper conventionnelle durant quelques années il savait à quel point cela me manquait de ne pas me prendre une bonne giclée en plein visage. J’apprécie beaucoup ces petites questions en suspend, je suis de nature plutôt perspicace et cela me plait qu’il reste un doute aussi fuguasse soit-il quant à ses intentions. Il me détacha, enleva les bracelets, frottant mes mains pour faire circuler le sang ,il n'avait pas serrer fort, mais il se montrait particulièrement prévenant .

 
 
Par Coquelicot - Publié dans : Toute entière
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Jeudi 3 mai 4 03 /05 /Mai 22:15

Lui


LUI

Il y eu quelques bruit de pas avant que la porte ne s’ouvre. Me voilà alors face à cette homme, cette homme très séduisant d’ailleurs. Il n’était pas très grand, mais bien proportionné. Et au delà de ses considérations purement physiques il avait un truc. J’étais déjà charmer par sa personnalité, et même par sa photo, mais de l’avoir en chair et en os devant moi c’était quelque chose. J’étais tout de même très intimidée par cet homme. Je baissais les yeux, hésitante. J’avais vraiment le sentiment d’être une petite fille devant un adulte représentant l’autorité tel un professeur ou plutôt un Maître.  Il me confia plus tard qu’à l’instant ou il me vit il eu l’impression d’avoir une très jeune fille en face de lui, se demandant même si j’avais au moins dix huit ans !Il connaissait mon âge pourtant ,c’était un peu comme si  cette sensation dépeignait sur mon apparence. C’était un moment très intense ,il ne dura certainement que quelques seconde néanmoins il me parut durer des heures. L’un en face de l’autre à se contempler, moi je jetais des coup d’œil rapide en direction de son visage mais étais bien incapable de soutenir son regard.

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Jeudi 3 mai 4 03 /05 /Mai 00:40

 LIBERTINE

(lui)

Entrevue à la sauvette, laissée à l’abandon d’un œil baladeur l’ombre de ton entre-jambe m’appelle comme une sirène. Allongés au soleil dans une jolie prairie, je glisse ma main sous ta jupe effleurant l’objet  de mon désir , ta petite fente mon amour.

(elle)               

Déshabille-moi ,met à nue mon corps et ses rondeurs . Toi aussi livre toi à moi et quand bien même si les promeneurs nous voient ,ils nous envieront certainement. Le vent d’été vient caresser notre nudité et  ta douce queue épilée pointe son insolente envie de moi.

(lui)

Tu m’attires toute entière. L’herbe vient me chatouiller indécemment et  toi Delphine, ma petite coquine , toi ma libertine tu m’offres en premier lieu la douceur de ton minou…Delphine … je l’embrasse avec passion.

(elle)

Oui glisse ta langue dans la chaleur de ma petite chatte, goute la, apprend à la connaître. Visite la de ta bouche, de tes doigts .Quant à moi  ,délicieusement abandonnée je me retourne. Moi aussi j’ai envie de goûter  au subtil parfum de ta queue, sa posture m’invite sans équivoque.

(lui)

Nous voilà ma chère adorée emmêlés  ,liées l’un à l’autre par notre pressant désir  exposant notre nudité aux regards des passants .Tes doigts se promènent affectueusement à l’entrée de mon petit trou, brisant l’interdit. Mais pour toi Delphine, toi qui est si libertine existe-il ?

(elle)

Croque mon cœur dans cette belle journée. Sans complexe et sans tabou laisse ton imagination te guider. Baisons  comme si c’était la première fois.

(lui)

Delphine…petit papillon volage, après cette douce après midi d’été tu t’en ai aller butiner de nouvelles fleurs…insaisissable créature tes battements de cils virevoltent encore dans mon esprit. Delphine …ma petite coquine…ma libertine. 

Par Coquelicot - Publié dans : En aparté
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Mercredi 2 mai 3 02 /05 /Mai 19:59

LE FAUNE ET LA FLORE


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Cette petite fée au goût nature, minuscule divinité perdue, avait  ses grands yeux ouverts et scrutait le néant.

Le papillon de nuit s’ennuyait de sa propre liberté qu’il chérissait tant.

Elle attendait son Dieu Satyre, car au creux de son âme de nymphe elle sentait les flammes qui réchauffaient son entrejambe.

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Il apparut sans crier gare, tel un diable sorti de sa boîte. Grâce à son sixième sens vicieux il perçu à l’instant à travers cette venus de porcelaine la petite pyroline* qui s’y cachait.

S’ennuyait-il aussi dans son petit enfer  pour ainsi venir se promener  dans cette forêt au parfum de vanille ?

Dans la légèreté du désir ils se complétaient tant. Il la chérissait au moyen de ses petits supplices,  elle lui offrait en retour son dévouement candide.

Le joueur de flûte faisait de cette harmonie insolite un chef d’œuvre.

Muse aux milles visage, elle était tout aussi bien Polymnie, Euterpe ou bien Thalie…Les neuf cordes de la lyre qui charmèrent d’emblée ce Cerbère.


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Il prenait toujours garde à ne pas brûler ces petites ailes fragiles, rien ne lui plaisait plus que le spectacle de cette libellule virevoltante .

Il lui suffisait de faire jaillir d’un claquement de doigt l’étincelle qui la tirait d’un sursaut de son indolence.

Lui en bon démon était perpétuellement animé par une légion d’idées folles. Elle, semblait vivre à un rythme lunaire.

Même sa vulve paraissait s’ouvrir comme une orchidée ,exposant  ses pétales rosées en offrande à son Seigneur et Maître et avait pour étrange habitude de se vêtir d’un simple myosotis, gage de sa maigre pudeur, sur lequel il avait d’une simple magie gravé son nom.

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Les autres créatures alentour restaient perplexes quant à la nature de leur rapport.

« Une nymphe et un Satyre !Quel scandale, quelle honte d’ainsi laisser ce vilain promener ses griffes sur un corps si divin, l’avilir de ses paroles grossières ! »

« Un Satyre et une nymphe !Quelle honte, quel scandale, laisser cette connasse embrasser un corps si malin, l’attendrir de ses douces paroles ! »

On ne parlait plus que de ça. Personne ne s’étonnait guère de voir naître de magnifiques plantes carnivores, attrape-mouche de venus, ou encore de nombreux feux follets effrayants mais à la fois inoffensifs.

Quand bien même ils s’en moquaient !Leurs esprits espiègles avaient trouvé un jeu qui comblait leur langueur.

Quelle merveille de la promener telle un petit animal capturé devant toute sorte de mâles en rut, tous prêts à décharger leur foutre malicieux sur ce visage innocent.

Même les plus cruelles Succubes ne pouvaient prétendre à tel familier. Elles, récupératrices d’âmes   suppliciées, étaient médusée par cette apparente ingénuité.

Mais tous pouvaient sentir l’incandescence de cette angélique.

Elle subissait ses maléfices avec délice, sa peau laiteuse  rougissant sous les coups de disciplines, serrée d’une étreinte de liane.

Sa cyprine devait prendre source dans les eaux du Léthé tant il oubliait tout, pour peu qu’il s’attarda à se délecter de cette ambroisie.

Et telle une récompense il lui donnait sa queue à contenter, qu’elle se faisait une joie de dévoré, et de boire ce nectar jusqu’à la lie.

Il appréciait incendier de son essence brûlante les ardeurs de son obligée.

Il était l’Achéron et elle était Orphné.

Cette union improbable coulait pourtant de source à la manière de la symbiose universelle entre le Faune et la flore.


*Pyroline est un mot inventé dans ce sens par mes soins, c’est aussi le nom d’une caméra infra rouge inutile de chercher dans Google ! j’imagine la pyroline en petite divinité du feu en contradiction à la nymphe ou l’ondine . Un équivalant a la salamandre(esprit du feu pour les cabalistes) en quelque sorte.

 

Par Coquelicot - Publié dans : En aparté
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Mercredi 2 mai 3 02 /05 /Mai 07:07
 
IV
LE TRAIN
 
 

Je montai dans le train. Seule côté fenêtre. Puis au bout de quelques gares un jeune homme vint s’asseoir à côté de moi. Il pu au fil du trajet assister à la petite transformation. J’avais décider d’attendre un peu avant de passer ma tenue et de me maquiller ayant quatre heure et demi de train. A l’instant ou il ne me restait plus que une heure et demi de train je décidai d’aller me changer. J’extirpai donc mon barda de ma valise, le glissant dans mon bagage à main(un petit cabas rouge). Je devais me contenter des toilettes comme toute cabine d’essayage. Dans l’exigüité de ce local cela n’avait rien d’évident. Les branlements du train n’arrangeaient rien. Je tentais de tenir l’équilibre, un pied déchaussé, de façon à enlever mon jean. Je passais l’un après l’autre mes bas tentant de les accrocher à mes porte-jarretelles. Déjà dans la stabilité ce n’est pas toujours évident de fixer la jarretière derrière, je vous laisse imaginer ce que cela peut être dans un train. Le plus dure étant fait le reste ne fut qu’une formalité . Je décidais d’attendre la dernière minute avant de me maquiller. J’étais complètement excitée et anxieuse à la fois. Une question me trottais dans la tête, allais-je vraiment apprécier la soumission ? Pas sur, l’écart entre le fantasme et la réalité n’allait-il pas être trop grand pour moi ? N’allais-je pas être submergée par mes émotions ? Plus je me rapprochais du moment fatidique ou il ouvrirait sa porte plus les questions virevoltaient dans ma tête. La principale interrogation était :  « Ne suis-je pas totalement inconsciente ? » Je l’étais certainement un peu, mais le recul me ferait dire que la vraie inconscience aurait été de laisser mes doutes m ‘étouffer et de ne rien vivre d’autre que ma propre frustration. Mon instinct me poussait irrépressiblement vers cet homme, vers cette aventure. J’attaquai le maquillage. Je devais faire très attention chaque à-coup du train risquant de me faire foirer. J’étais fin prête quand le train entra en gare de Montparnasse-Bienvenüe.

J’allais acheter tout d’abord des cigarettes, le buraliste me faisant d’ailleurs un agréable accueil. Cela me rassura un peu car j’avais semble-t-il laissé mon voisin de train complètement insensible, en effet il avait dormi tout le trajet . Chacun de mes pas me rapprochait un peu plus, chacune des stations de métro , chacune des secondes qui s’écoulaient. Je nageais entre deux eaux, entre l’excitation et l’angoisse. J’étais tout de même bien plus excitée qu’angoissée ! Puis une nouvelle émotion vint se faire ressentir, quelque chose d’un peu similaire au trac. Je changeais de ligne. La pression montait encore d’un cran. Il me restait cinq station. Mon cœur s’accélérait à chaque nouvel arrêt. Quatre…trois…deux…une…j’étais arrivée. Je devais l’appeler. Mais j’attendis un peu, je posai ma valise à terre et j’allumais une cigarette. Je savais qu’il était non fumeur et de toute façon qu’il me serait difficile d’en griller une les main attachées dans le dos ! Puis c’était un bon prétexte pour retarder un peu l’inévitable. Un cycliste me complimenta au passage, il trouvait que j’avais de très jolie gambettes, manquant de peu de se manger le rebord du trottoir. Je rougis un peu et le remercia avec le sourire. Je pris mon téléphone portable et composa son numéro . Je le prévenais que j’étais à la station de métro. Je remontai la rue qui menait jusque chez lui, je marchais très vite, pressée. Pourtant lorsque je franchis cette énorme porte en bois et que je me retrouvais dans la cour de son immeuble, je posai ma valise. Je tenais à vérifier que mon maquillage était toujours parfait, je rajoutai un coup de gloss et reprenais mon chemin. Je passai la porte et atteignis le premier étage. Je marquai une pose. Cette fois je n’avais aucun prétexte ,mais je restais une petite minute, faisant le vide. Puis j’achevai mon parcours. Je sonnai.

 
Par Coquelicot - Publié dans : Toute entière
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