D'une main de Maître il a su me guider sur ces chemins tortueux. Cette aventure qui est la notre, me liera à lui à jamais. Même si on ne me possède jamais vraiment il aura su m'approcher d'assez prêt pour accrocher sa laisse à mon collier et attacher de ses liens invisible mon âme à la sienne.
Très cher Maître bienaimé je vous suis dévouée et soumise, je me suis livrée à vous toute entière et ne regrette rien.
IV
LE BAPTEME
A genou dans la largeur de la baignoire afin d’être face à lui, j’avoue que je ne faisais pas la maline. Je me dis « je n’ouvrirai pas
la bouche , j’en serais bien incapable »!Il faisait froid dans la salle de bain, j’étais nue et le contacte de la faïence sur mes jambes accentua mes frissons. Je baissai les
yeux, jetant quelques regards furtif en direction de sa queue. Le jet d’urine m’éclaboussa, j’avais froid et cette tiédeur me réchauffa de suite, ce fut une sensation très agréable.
Instinctivement sans me rendre compte j’ouvris la bouche cherchant moi même à la remplir. Je prenais goût à ce jeu interdit, j’étais inondée de pisse et cela me ravissait. Mon œsophage restait
fermé et je laissais le liquide couler le long de mes joues :
« Tu peux mettre ta tête en arrière que je vois bien ce que t’as dans la bouche ?Je m’exécutai, comme toujours.
- Tu peux avaler ? »
Et comme toujours et encore, sans même rechigner, je m’exécutai.
« C’est pas bon hein ? »Me nargua-t-il, je le regardai subrepticement lui souriant.
Ma bouche étais déjà remplit de ce parfum si particulier, âpre et salé, un parfum de bouillon de poule aux vermicelles très concentré. J’en étais totalement recouverte, mes jolies couettes
dégoulinantes, alors quand il me demanda d’avaler ce ne fut pas très difficile. Son jet dru et chaud vint rincer mon oreille. Je gardais les yeux fermés, et par moment quand il s’arrêtait je les
entrouvrais, puis par surprise il recommençait, me faisant sursauter. Je ne saurais dire pourquoi, au delà de la soumission, quel plaisir j’ en tirai, mais alors que j’avais eu peur de ne pas y
arriver j’y prenais goût. Une nouvelle fois il m’ordonna d’avaler, ce que fis sans une expression particulière, comme lorsque l’on avale un médicament à la saveur suspecte. J’étais assise au
travers de la baignoire, comme une conne en train de se faire pisser dessus, et en bonne soumise que je suis cette situation m’enchantait.
Qui étais-je ? Ceux qui connaissaient la jeune femme provocatrice et au caractère bien trempé auraient-ils plus le croire ?Il n’y avait que
lui que cela n’étonna pas, lui qui semble comprendre mieux que moi cette part de ma personnalité. Il m’avait dit avant qu’il pensait que j’ouvrirais la bouche moi même et que j’ avalerais et y
prendre du plaisir. Je lui avais répondu que j’en doutais, enfin en tout cas je ne serais pas terriblement enthousiaste. Il est sur que je ne fus pas morte de rire dans la baignoire mais cet
espèce de silence ambiant rendit les choses très sensuelles. Il finit de se soulager sur sa chienne docile, sa soumise bien dévouée. J’étais trempée, et bien qu’il avait bu beaucoup d’eau
et que son urine était très diluée l’odeur imprégnait mes cheveux. Je ne sais pas bien quelle sensation lui put exactement ressentir, j’en fus tout de même curieuse. Néanmoins je pus lire sur son
visage cette expression de satisfaction. Je ne connais sentiment plus agréable que la reconnaissance de son Maître, quand il vient vous gratifier d’une bonne caresse, ou d’un simple regard
signifiant « C’est bien, c’est bien ma petite chienne » .
Il me donna alors sa queue à téter que j’avalai toute entière, ses couilles écrasées à ma figure. Je la sentis gonflée dans ma bouche, sa main posé sur ma tête, me la maintenant parfois
plaquée. Mais il s’arrêta là, il me réservait encore quelques surprises, la journée n’était pas encore terminée. Il quitta la salle de bain me disant de prendre ma douche.
J’eu tout le loisir de réfléchir à tous ça mais impossible à ce moment là de fixer mon esprit à quoi que ce soit. Quand je défis mes couettes l’odeur se fit plus forte, me rappelant celle qui
embaumait mon palais. Je fus extrêmement troublée, j’avais avalé sans même rechigner, et pas une petite dose, je n’en revins pas. Il l’avait su avant moi, il avait perçu ça très vite, il semble
parfois qu’il lit ma soumission comme un livre ouvert, c’est assez perturbant et sacrément jouissif. D’une certaine manière chacun détient les clefs du plaisir de l’autre, se qui nous permet de
vivre un échange intense et harmonieux.
Je fis deux shampoings d’affilé afin de me débarrasser de cette odeur tenace, et frottai mon corps dans les moindre recoins. Je sortis de la
baignoire, m’enroulant d’un drap de bain jaune me séchai sommairement les cheveux, puis entrai dans la pièce d’à côté. Il s’approcha de moi, m’embrassant , mon drap de bain glissa mollement à
terre. Après cette étreinte je la ramassai et allai l’accrocher dans la salle de bain. Il me montra alors la petite vidéo de ce baptême, qu’il avait tournée au moyen de son appareil photo :
« Je n’en revenais pas, toute seule tu as ouvert la bouche ! »
Ce que je pu constater, moi non plus je n’en revins pas, en effet, très vite j’avais ouvert la bouche, je ne m’en étais pas aperçu ! Mon dieu quelle salope !Il me proposa de boire quelque chose,
ce que j’acceptai volontiers, quelque chose de chaud, un thé.
« Attends je vais te chercher ton tabouret afin que tu puisses t’asseoir »
Il grimpa à l’étage et attrapa le minuscule tabouret de pin sur lequel j’avais du m’asseoir à notre première rencontre. Et comme lors de notre première rencontre je devais écarter les jambes. Je
m’assis. Il servis le thé. Mais cette pause ne dura pas éternellement.
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C'est toujours un grand plaisir que de lire et relire ce texte...
merci à vous deux.
Merci pour ce moment de plaisir et de nous faire partager tout ca