D'une main de Maître il a su me guider sur ces chemins tortueux. Cette aventure qui est la notre, me liera à lui à jamais. Même si on ne me possède jamais vraiment il aura su m'approcher d'assez prêt pour accrocher sa laisse à mon collier et attacher de ses liens invisible mon âme à la sienne.
Très cher Maître bienaimé je vous suis dévouée et soumise, je me suis livrée à vous toute entière et ne regrette rien.
VII
LA GRIPPE
Le jour se leva sur la capitale, et moi aussi. Nous avions mis le réveil de bonne heure car nous attendions avec impatience la venue d’Anna. Il descendit préparer le petit déjeuné, qu’il remonta quelques minutes plus tard, me conseillant, non sans son petit air paternaliste que j’aime tant, de bien manger car j’en aurais bien besoin aux vues du programme qui attendait ma consœur et moi-même.
-Crois tu qu’elle va venir ? M’interrogea-t-il.
-Je pense oui, sa curiosité la poussera à venir je pense.
-Tu as certainement raison. »
Une fois le petit déjeuné pris, lavés, habillés, il me proposa d’envoyer un petit mail à Anna, qui ne devait pas être encore partie de chez elle. Ce que nous fîmes dans la foulée, lui faisant part de notre impatience à la voir.
Quelques minutes plus tard le téléphone sonna, il décrocha. C’était elle, et au ton de la conversation je compris que quelque chose n’allait pas. Il lui dît de ne pas être désolée, que ce n’était rien. Il me la passa ensuite. Anna avait la grippe, elle avait de la fièvre et ne pouvait pas venir. Puis elle avait appris quelques mauvaise nouvelles qui l’avaient, j’imagine affaiblie. J’étais déçue, certes, mais par dessus tout, j’étais triste pour elle, car elle semblait vraiment abattue. Je tentais de la rassurer comme je pu, puis nous raccrochâmes. J’étais dépitée de ne pas pouvoir la rencontrer, pouvoir concrétiser cette complicité entre nous. Dommage. Nous restâmes quelques temps à parler d’elle autour de la table de la cuisine, il consola ma petite mine, car l’état d’Anna m’avait tout de même affectée. Je suis comme une éponge, et la tristesse des gens qui m’entourent m’affecte . Mais il su, avec ses mots, refaire renaître sur mes lèvres un sourire.
Quand j’y repense aujourd’hui, ce n’était que la deuxième fois que nous nous rencontrions, et pourtant déjà il semblait avoir cette facilité à m’apaiser, avec de simple mots, comme un magicien ferait disparaître une personne au simple moyen d’un grand drap. Oui, dès lors il y avait quelque chose de magique entre nous, un lien tenu qui ne faisait que se serrer un peu plus à chaque conversation.
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